Les instruments de musique classique centrasiatique
Guijjak
C’est un instrument à 4 cordes, en bois de mûrier.
Jadis, vivait un roi qui avait un fils. Il l’aimait plus que tout au monde. Un jour, son fils tomba malade et mourut subitement. Personne n’osa annoncer cette mauvaise nouvelle au roi. Tout le monde avait peur de lui et de sa réaction ! Un ministre eut une idée : il invita un musicien qui jouait du GUIJJAK et lui demanda d’annoncer cette nouvelle en jouant de la musique. Il joua un air si triste que le roi devina que l’un de ses proches était décédé. Touché par la musique il n’osa punir personne.
Le roubob afghan
Il y a longtemps la fille du roi afghan tomba malade. On invita tous les médecins de tous les coins du monde mais aucun d’entre eux ne parvint à la guérir. Alors un maître de musique demanda à la princesse à la suite de quel évènement elle était tombée malade. Elle répondit qu’elle ne s’était jamais remise de la mort de son canard préféré. Alors, le maître de musique fabriqua un instrument en forme de canard : le ROUBOB. La princesse fut fascinée par cet instrument et en écoutant sa musique, elle guérit bien vite.
Le doutar est un instrument de musique très ancien.
«Doutar» signifie «deux cordes». Il est fait de noyer.
Tambour
Le tambour est un des plus ancien instrument d’Asie
centrale. Il a lui 4 cordes et il est aussi fabriqué à partir du noyer. Le
grand poète Alisher Navoï désignait le tambour comme « le roi des
instruments » en raison de ses sonorités agréables.
Naï
C’est un instrument à vent fait en bambou.
Il était une fois un berger
qui chaque jour emmenait ses moutons dans un pré. C’était le seul moyen de gagner sa vie. Un jour, il s’endormit dans le pré et quand il se réveilla, il
n’y avait plus de moutons. Pour se consoler, il coupa un morceau de bambou qui
poussait non loin de là et il fabriqua un naï en perçant des trous dans l le bois.
Ensuite, il commença à souffler dedans. Il en sortit des sons agréables. Les
moutons, attirés par la musique, revinrent petit à petit vers lui.
Doïra
C’est une des plus anciennes percussions d’Asie
centrale.Elle est faite d’un rond de bois, d’où son nom puisque qu’en ouzbek
« doïra » signifie « cercle ». Au centre, on trouve de la
peau de mouton ou de vache que l’on tend et que l’on colle au
bois.