Gourmandises et autres anecdotes culinaires
Le retrour d'Inde et les diverses découvertes ouzbekes imposent cet article!
Ma réputation de gourmande est en jeu!
Bien entendu, quelques anecdotes épicées sont à noter :
Comme celle de l'arroseur arrosé, Stéphane, qui me dit lors d'un repas "goûte ça c'est délicieux". C'était l'entrée, j'étais affamée,je m'y suis jetée dessus... pour réaliser que c'était à feu d'épices!!! Stéphane riait comme un perdu et tout à sa moquerie il prend sans y penser un "haricot vert"... mais attention, le haricot vert est trompeur en Inde, il peut cacher un piment malin! J'ai fini mon repas face à un poisson néon un peu perdu dans son bocal, tant les yeux lui sortaient de la tête...
Ou celle d'un petit boui boui au bord de la route, où on fasait la vaiselle dans le caniveau des eaux usées... pour observer les chapati gonfler une fois posés sur les braises...
Vous ne savez encore rien non plus des
feuilles-dentifrice qui nagent dans des bacs en cuivre et qu'on vous
fait macher après avoir étalé au couteau de la pâte blanche puis rose
et posé quelques graines dures comme des cailloux... c'est certain, ça
laisse une haleine plus que fraîche!
Ce ton bon enfant cache, je dois bien l'avouer un dégoût premier et primal pour toutes les fritures et autres pâtes nageant dans des bulles de gras à chaque coin de rue que l'on vous fourre ensuite dans une poche plastique crasseuse ou aussi dans une vieille feuille de papier journal, en guise de "take away"... Mais enfin, je reviens avec deux ou trois trouvailles géniales que vous pourrez aussi facilement adopter une fois testées!
En numéro 1, loin devant, le thé au lait de vache fraîchement recueilli dans un seau miteux et évidemment épicé... à la cardamone! C'est là que mes souvenirs d'étudiante toulousaine remonte (ma madelaine de Proust en quelques sorte!) : j'ai enfin perçé le mystère de la recette du fameux TCHAÏ qu'on prenait avec Céline et Louise dans la rue Peyrollières ... en fait, ce n'était autre que du thé indien, rebaptisé de l'appelation russe "tchaï"... bref un signe qui nous amène de l'Ouzbékistan à l'Inde du Nord!
En numéro 2, et plus pour le côté exotique, même si ça ne dira rien à mon papa, l'anis mêlée au gros sucre que l'on sert en fin de repas. C'est très très agréable et amusant à mâcher : on s'en met plein les dents.
En numéro 3, le thé au citron et au miel, désormais un must à Tachkent (du moins chez nous!):
pour 2 personnes dans une théière,
- presser une moitiée de citron (Stéhane trouve que ça fait trop)
- mettre une énorme cuillère à soupe de miel (Stéphane trouve que c'est pas assez... bref à vous d'en juger!)
- verser l'eau chaude
- mettre le sachet de thé noir
- laisser infuser 5 bonnes minutes.
A vos fourneaux!
J'attends vos commentaires et vos secrets de cuisine pour mettre des petites touches perso dans nos assiettes!